L’art du lieu
Une pensée raffinée implique une certaine forme de consécration au goût du beau. L’environnement dans lequel nous évoluons, la sensation, le sentiment, l’aspect architectural et les œuvres d’arts constituent une réelle mise en perspective d’aspects humains mis en relations avec l’harmonie que nous avons contemplé. La relation de l’être humain avec les différents règnes de la nature, les géométries, les idées qui en émergent constituent une réelle possibilité d’épanouissement. Ce n’est pas l’absence de beautés qui fassent défauts dans notre relation au monde mais bien la saveur, l’appréciation et la recherche de celles-ci en passant par l’intérêt et la nécessité de nous rapprocher des œuvres mises en communs. En savoir plus sur l’art du lieu!
Il existe une multitude d’expressions à ces ambivalences comme les disciplines artistiques et toutes actions favorisant une meilleure compréhension de nous-même et de la mission qu’implique être souverain dans la plénitude de l’Humanité. Les relations qui favorisent l’approche à ces paysages intérieurs, éludés par des expressions artisanales, créatives et mises au service du devoir de morale, constitue une philosophie évidente sur laquelle s’édifie différentes vertus. Les qualités qui impliquent un être à ses expressions communes décident de structurer, sous la forme de la création, ces différents champs par lesquels passent les vibrations, les germes et substances qui émergent.
L’art du lieu
Notre capacité innée à valoriser ce qui est agréable, favorable et vertueux constitue une synthèse par laquelle l’universelle beauté se laisse découvrir. Nous recherchons naturellement l’harmonie bien que parfois nous manquons de lucidité dès lors que l’on fait obstacle pour accéder à ces différents niveaux par lesquels s’infiltrent un langage commun, véritable et utile. Nous nourrissons ainsi, à travers ces différentes éléments, objets de conscience et sujets une vitalité qui nous invite à reconnaître leurs fondations, leurs éclosions et aussi leurs textures. Être assis, par exemple, sur un tissu de velours ou sur l’herbe fraîche n’aura pas le même rapport ni la même relation.
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Pourtant, l’inconfort nous décide à nous replacer en tout équilibre sur ce qu’implique réellement vivre, exister et contribuer au bien, par lequel l’être est appelé à choisir ce qui véritablement lui apporte les meilleurs bénéfices. Le fait de marcher par exemple constitue une certaine hygiène spirituelle dès lors qu’elle s’applique à vivifier, par une attention particulière et méticuleuse, ce qu’implique l’art de marcher. Apporter notre contribution en terme de beauté suggère une réelle mise en perspective de nos fragilités humaines, nous fait effleurer par le même effet ce qui contribue à l’évolution, au raffinement, à la pureté.
Le regard est destiné à laissé éclore notre vision personnelle, magnifiée par l’expérience dont il nous est possible d’accéder, aussi, c’est en passant par le champ de la rencontre que nos sens gagnent en qualités, en relations et en profondeur car le lien qui existe entre le corps, la vitalité et l’esprit déploie la source de l’épanouissement en nous-même ainsi qu’avec celles et ceux que nous rencontrons. La qualité d’observation, de contemplation et de vision doit permettre à ce que tous puissent bénéficier pleinement de cela, bien qu’il faille une certaine prudence également car sur les différents niveaux de sensibilités, nous devenons sensibles selon notre degré de raffinement inter-personnel. L’art est destiné à nous aider à transcender une vision parfois linéaire, compressée sur elle-même, étroite dans ses jugements ou dans ses expériences et cela nous invite en toute lucidité à d’abord mieux reconnaître ce qui favorise en commun l’éclosion de ces forces latentes. Et l’art du lieu ne s’arrête pas là !
L’art dénote d’une singularité passive et active, de ces vibrations sujettes non au simple décorum, nous pouvons mieux définir les limites de nos raisonnements par des formes sujettes au dévoilement de certaines synthèses opérantes. Selon que nous sommes joyeux, en peine, mélancolique, nous entrons ainsi en relations avec les éléments qui vont caractériser une meilleure mise en perspective d’une nourriture spirituelle qui appelle chacune et chacun à d’abord considérer que les objets ne sont surtout destinés qu’à une meilleure hygiène des élans subtils de l’âme. Apprécier, valoriser et suggérer sont les appendices invisibles par lesquels passent les artisans ou les artistes. C’est surtout une philosophie évidente qui se produit dès lors que l’on s’avise à mieux contempler une œuvre, un texte ou un lieu.
On se doit alors de considérer l’intérêt, la nécessité et les besoins pour lesquels sont destinés ces différents objets de la conscience car s’ils émergent dans notre réalité matérielle, que l’on honore à en explorer et rendre leurs lettres de noblesse, c’est avant tout pour permettre en nous-même un épurement, une élévation et une vitalité dont il nous implique d’en considérer les plus simples aspects. Le raffinement d’une œuvre passée, éprouvée et mises en valeurs c’est quelque part la reconnaissance de l’effleurement par lequel nos esprits conjuguent concrètement et réellement une certaine forme d’accouchement, de mises en soins et d’élaboration où pénètrent l’Intelligence, le Savoir et l’Harmonie.
L’art du lieu, c’est l’intégration des richesses spirituelles disséminées en nous dès nos origines, c’est aussi la relation vibratoire de nos champs de conscience, c’est également la recherche véritable où se conjugue l’être individuel d’avec la conscience que nous sommes invités à révéler en nous-même d’abord l’amour, la pureté et l’affirmation positive en étant disposés à agir. Notre vision personnelle doit s’ouvrir complètement à des envergures qui dépassent seulement le cadre de l’imagination. Même si pour beaucoup celle-ci demeure sclérosée, annihilée ou enfermée sur elle-même, nous possédons la singularité de l’existence véritable dès lors que l’on s’attelle à mieux en mesurer leurs contours, discrètement, intimement et aussi parfois dans la clarté que le Soleil permet.
Les jeux d’ombres et de lumières, le synthèses de couleurs, de formes sont des véritables possibilités de nous ouvrir à la juste compréhension de ce que nous sommes, de ce que nous devons réaliser et ce que nous pourrions aussi abandonner pour que seul ne demeure la disponibilité à de vertueuses applications. Ce qui est atteignable c’est ce qui favorise notre épanouissement. Ce que nous envisageons au loin ne demeure que des formes d’abstractions non résolues et sur lesquelles nous sommes simplement appelés par l’existence à en approfondir leurs réflexions.
De ce qui nourrit ou élabore le beau est également traversé également par des actions vertueuses, libres des contingences du jugement, bien qu’il soit également important d’impliquer notre lucide contemplation. Celle-ci doit nécessairement passer par une bienveillante attention puisque tout est destiné à évoluer. Seuls les individus qui ne saisissent par l’importance de la pureté seront alors ramenés à un torrent fulgurant de vulgaires créations car tout ne dépends finalement qu’à nous laissé entrevoir une féminité naturelle destinée à engendrer toute cette pureté.
Je vous invite ainsi à mieux considérer l’environnement dans lequel vous évoluez, d’abord en passant par le tamis de l’appréciation, ensuite par celui de la bienveillante attention, délicatesse par où l’âme effleure les objets de conscience et aussi à destiner votre vie à une meilleure compréhension de l’art. Plutôt qu’espérer renverser, détruire ou subtiliser des œuvres, mieux vaut d’abord se garder d’un jugement trop hâtif, de vous-même, du lieu dans lequel vous évoluer et des différentes interactions que vous pourriez posséder car rien sur cette planète Terre n’existe pour nous restreindre mais bel et bien harmoniser tous nos éléments épars.
Avez-vous compris l’art du lieu ?
MDS
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