Comment pratiquer la programmation neurolinguistique ?
Vous avez très certainement déjà entendu parler de la programmation neurolinguistique, plus connue sous l’acronyme « PNL ». Cette méthode de communication et de thérapie brève fait beaucoup parler ces dernières années. Nous allons nous demander au cours de cet article de quelles manières pratiquer la programmation neurolinguistique et si cela est faisable par tout le monde.
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Qu’est-ce que la programmation neurolinguistique ?
Tout d’abord, un peu d’histoire afin de comprendre réellement de quoi nous parlons.
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La PNL est née en 1972. Cette technique a été élaborée par John Grinder, professeur de linguistique, et Richard Bandler, célèbre mathématicien de l’époque. Le but ? Développer et reproduire facilement des comportements et des modèles de réussite. En France, cette méthode fut largement répandue et enseignées aux cadres et ingénieurs dans le cadre de leur travail.
Aujourd’hui, nous avons davantage de recul sur cette technique qui n’est, contrairement aux idées reçues, en aucun cas une méthode de manipulation. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un ensemble de méthodes de communication dont l’objectif final est la réussite des projets. Seulement, plutôt que de s’intéresser à l’histoire et l’origine de nos comportements, on se focalise sur le comment.
Pratiquer la programmation neurolinguistique, c’est avoir à sa disposition une grande boîte à outils dans laquelle piocher en fonction des besoins et des situations. Le langage, les sens, le corps… cette méthode fait appel à différents éléments.
Pratiquer la programmation neurolinguistique
Il est très rare de pouvoir pratiquer la programmation neurolinguistique sur soi-même. En général, il convient de faire appel à un psychologue spécialisé formé à la PNL. Il s’agit d’une thérapie dites brève, ce qui signifie que la patient n’a pas besoin de consulter durant des années : quelques séances doivent en principe suffire.
Face à un problème, la première étape pour le patient est de faire appel à ses souvenirs, son inconscient, mobiliser son esprit. Cela s’appelle la « modélisation ». Ensuite il faut formuler le souci et le transformer en objectif positif. Par exemple, ne dites pas « je suis grosse » mais « j’aimerais retrouver une silhouette plus dynamique, fine et pleine de vitalité ». Il s’agit ensuite de voir quelles ressources (en d’autres termes quels « outils ») sont à votre disposition pour y parvenir.
Le thérapeute pose en principe une série de questions qui permettent d’identifier le cœur de la problématique, ce qui pose vraiment problème à la personne. Par exemple, est-ce le chiffre sur la balance qui vous gêne, le regard des autres ou les remarques de votre compagnon ? Parfois, le réel problème n’est pas toujours celui que l’on croit. C’est pour cela qu’il est essentiel de s’intéresser au « comment ». Une fois que tout est éclairci, votre thérapeute vous proposera des outils concrets et des exercices à réaliser sur le long terme pour vous « débloquer » et changer certains de vos comportements.
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