La pleine conscience en tant qu’anti-inflammatoire ?
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Les exercices de pleine conscience pullulent sur la toile. Instagram, blogs, facebook, youtube… Les vidéos, photos et articles vantant les mérites de la pleine conscience n’en finissent pas d’inonder nos écrans. Il est de notoriété publique que la pleine conscience aide à soulager des pics de stress. Elle nous aide à affronter un quotidien parfois anxiogène avec douceur et sérénité. Ce que l’on sait moins, c’est que la pleine conscience peut aussi aider à réduire l’inflammation. Découvrons ensemble la pleine conscience en tant qu’anti-inflammatoire.
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Les pouvoirs insoupçonnés de la pleine conscience
Une nouvelle étude menée par des chercheurs travaillant sur le Wisconsin, l’Espagne et la France a révélé que la pleine conscience peut même affecter nos gènes. Plus précisément, l’étude montre que la pleine conscience peut limiter «l’expression» des gènes associés à l’inflammation. « Les changements ont été observés dans les gènes qui sont les cibles actuelles des médicaments anti-inflammatoires et analgésiques. » Le co-auteur de l’étude, le Dr Perla Kaliman, chercheur à l’Institut de recherche biomédicale de Barcelone en Espagne, a déclaré dans un communiqué : « Nos résultats ont jeté les bases de futures études pour évaluer davantage les stratégies de méditation pour le traitement des maladies inflammatoires chroniques. »
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La pleine conscience en tant qu’anti-inflammatoire : les résultats scientifiques
Pour l’étude, un groupe de médiateurs expérimentés a pratiqué la pleine conscience au cours d’une période de huit heures. Au cours de cette même période, un autre groupe de personnes s’est simplement engagé dans des activités non méditatives calmes. Certains se sont ainsi adonnés à la lecture, tandis que d’autres ont écouté de la musique douce. Qu’est-ce que les recherches ont observé au terme de l’étude ?
Après les séances, ils ont remarqué une «régulation à la baisse» ou suppression des gènes inflammatoires chez les méditants par rapport à l’autre groupe. Ces résultats sont étonnants car avant le début de l’étude, il n’y avait aucune différence entre les deux groupes. Le produit des gènes, par exemple, les protéines qu’ils fabriquent, variera selon la mesure dans laquelle le gène est activé ou désactivé.
En conclusion, les chercheurs estiment que nous pouvons penser à des gènes possédant un contrôle du volume moléculaire allant de faible à élevé qui régira la mesure dans laquelle le gène produit la protéine pour laquelle il est conçu. Les gènes que nous avons trouvés être régulés à la baisse avec la pratique de la méditation de pleine conscience sont ceux impliqués dans l’inflammation. Donc, la prochaine fois que vous souffrez d’une inflammation, n’oubliez pas que la méditation consciente a fait ses preuves.
Et vous, prenez-vous parfois le temps de méditer en pleine conscience ? Cela vous a-t-il aidé dans le passé à calmer vos nerfs? Faites-nous part de vos expériences en matière de méditation dans les commentaires.
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