Pourquoi le pessimiste est plus heureux que l’optimiste ?
Vous avez forcément une personne dans votre entourage qui a toujours le sourire aux lèvres et qui pensent que quoi qu’il se passe, tout finira par s’arranger. Mais pour autant, cette personne est-elle la plus heureuse que vous connaissez ? Pas forcément, car en réalité, être trop optimiste pourrait nuire à notre épanouissement personnel, voir le freiner. Ce qui suit vous aidera peut-être à comprendre pourquoi en réalité le pessimiste est plus heureux que l’optimiste.
Découvrez ici : Vaut-il mieux avoir raison ou être heureux ?
Comment expliquer que le pessimiste est plus heureux que l’optimiste ?
C’est un constat qui commence peu à peu à s’établir : paradoxalement, le pessimiste est plus heureux que l’optimiste.
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La raison est simple : le pessimiste s’attend toujours au pire ; quand il arrive, il n’est pas surpris et s’il n’arrive pas, c’est une bonne surprise, un bonus.
D’un autre côté, l’optimiste, parce qu’il espère toujours le meilleur, est presque toujours déçu face à la dure réalité et, si le pire arrive, il est inévitablement déboussolé et surpris.
De plus, cette déception l’accompagnera toute sa vie, que ce soit au niveau professionnel, amical ou amoureux. L’optimiste s’attendra toujours à ce que le « bon » se produise, mais la vie n’étant pas un film à l’eau de rose, les catastrophes et événements dramatiques sont fréquents.
On peut donc parler d’une sérénité pessimiste et d’une impertinence optimiste.
Comment trouver le bonheur en soi ?
L’exemple de Schopenhauer
Pour expliquer cela de manière un peu plus imagée, prenons l’exemple du texte du célèbre Schopenhauer, lorsque le grand pessimiste de la philosophie occidentale a dit à un jeune adolescent que l’erreur innée de l’être humain est de penser qu’il est né pour être heureux.
Ému par cette erreur innée, le jeune part alors à la recherche de plaisirs débridés. Cependant, dès qu’ils sont atteints, de nouveaux désirs surgissent, et jamais une pleine satisfaction n’est atteinte. Ainsi, de désillusion en désillusion, le prétendu bonheur semble inatteignable.
La morale par conséquent, c’est donc bien que le pessimiste est plus heureux que l’optimiste car il est davantage préparé et paré à affronter toutes les situations qui se présenteront à lui. L’éternel optimiste est quand à lui beaucoup plus innocent, dans l’impossibilité d’envisager une catastrophe ou un imprévu.
Être pessimiste a quelque chose de prudent et de thérapeutique alors qu’être optimiste a quelque chose d’imprudent et d’impertinent.
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