Demander l’impossible, un adage à corriger

Bonjour à toutes et à tous, Nous allons aujourd’hui traiter une thématique qui de mon sens gagne en perspicacité actuellement sur des enjeux collectifs. N’avez-vous pas vous aussi entendu dire que chercher à réaliser l’impossible est ce qui le rendait possible ?
J’aimerais que nous puissions approfondir sur ce point. Car bien qu’en effet cela concourt vertueusement à épanouir ce que nous n’aurions pu nous-même suggérer, il est de mon sens judicieux d’y faire un arrêt afin de mieux y observer ce qu’incombe s’inscrire dans cette démarche.
Réaliser l’impossible ? Si cela est impossible, comment pourrions-nous le réaliser ? Alors, nous sommes appelés à le réaliser malgré tous état de faits si tenté que l’on s’attarde sur certains obstacles. Pour réaliser l’impossible, il faut rendre possible ce qu’il l’est et écarter ce qui réfrène. Mais ce ce qui nous empêche, c’est bien cela la problématique. Par exemple, je désire faire le bien et je passe mon temps à faire le mal et à juger. Je n’arrive par exemple tout simplement pas à me réfréner moi-même lorsque je m’attarde sur un sujet épineux et sur lequel je suis appelé à me transcender.
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Demander l’impossible – Faire et défaire. Nouer et dénouer.
Je vous fait part d’une réflexion.
Ne serait-il pas judicieux d’abord à nous responsabiliser plutôt qu’à espérer réaliser de grandes choses ?
Ce que j’entends dire par là c’est que, on ne peut demander la lune aux autres si l’on n’est pas d’abord apte à s’y inscrire, car alors, nos jugements n’apportent pas de solutions, mais semblent empêcher l’évolution et retarder ce que l’on croit être la bonne marche à suivre. Vous savez, ce vieil adage aussi qui dit que ce qui est valable pour l’un ne l’est pas pour l’autre. Mais ce qui est valable pour moi-même en biens l’est aussi pour autrui. Alors le vrai Bien demeure fidèle et sincère à sa parole et sa vérité. C’est aussi cela se perfectionner sur une tâche bien précise, c’est d’abord accorder de l’importance à ce qui est valable et recevable. Selon nos sensibilités respectives.
Nous pouvons conseiller mais pas nous inscrire en porte à faux vis à vis d’autrui. Nous pouvons guider sans pour autant connaître toutes les possibilités de nos conseils, autant en termes de vertus que de vices,car chacun se les approprier à à sa guise.
Pour se responsabiliser, nous avons besoin d’entrer en interactions avec les autres, nous en sommes appelés, guidés et sollicités, c’en est certain.
Mais pour d’abord croire que notre message sera bien reçu, il semblerait qu’il y est des rythmes, des cycles et des tempos. On sème, on arrose et cultive et on récolte un jour sans y prendre garde. Mieux vaut-il être absent de cette envergure ou présent dans son amenuisement ?
Se responsabiliser, c’est d’abord retrouver le sens d’une action juste et désintéressée. C’est s’inscrire aussi parfois en porte à faux pour ne pas prétendre connaître mais vérifier si ce que j’appuie est toujours valable. Là n’est pas le sujet de notre propos.
Je souhaite surtout vous inviter à observer ce dont il est question.
Demander l’impossible à quelqu’un ou à quelques entités ne concourent souvent qu’à notre propre anéantissement. On s’y perds en termes de crédits et de vérifications, on ne sait vraiment guider que si nous sommes d’abord passés par ces épreuves. Quand et pourquoi, comment et où agir ? Voilà les maîtres d’orgues de nos existences.
Demander l’impossible est-ce raisonnable ? Est-ce favorable de considérer l’échec de quelqu’un pour ne le ranger que dans la boîte aux souvenirs afin de détruire spirituellement toutes capacités à agir ?
Parfois cela est nécessaire de se mettre à l’arrêt, comme il est nécessaire d’agir aussi. Parfois nous agissons et parfois nous abandonnons. On se range du côté de ce que l’on considérait être un manquement alors que l’on y découvre finalement une possibilité d’épanouissement respective.
Alors, demander l’impossible à son prochain c’est parfois utile et parfois non. On ne peut réellement pas savoir le fruit des bénéfices que l’on rend si l’on n’a pas d’abord éprouver par soi-même. C’est très difficile, puisque nous ne sommes pas toutes et tous inscrits sur les mêmes voies d’épanouissement. C’est le sens même de l’utilité respective, et d’ailleurs, du respect qu’incombe respecter son prochain.
Mais pour réaliser l’impossible il faut d’abord savoir ce qui le rend compliqué, voire irrémédiable. Il faut tourner autour d’un sujet pour parfois espérer le voir s’épanouir en tant que tel de lui-même. Nous y ouvrir y invite. Car les réponses jaillissent sous formes d’impressions et d’intuitions, je décide alors quelque part de trancher finalement dans l’existence pour me couper parfois des autres et pour entrer en meilleure interaction aussi avec. Cela demande un vrai sens du sacrifice. Un vrai appel d’accepter d’éprouver par le feu l’épée de vérité, nos paroles, nos actions et nos choix. Sans cela, pas de mise en exergue de l’orgueil ni de la modestie. Cela est nécessaire.
Alors, lorsque je demande l’impossible à l’autre, il faut mesurer ses propos et nuancer sa parole. La rendre digne des plus favorables aspirations, l’accrocher à une cellule plus savante des procédés subtils qu’incombe se réorganiser, s’ordonner et se déployer
J’ai ainsi un appel à lancer. Ne faudrait-il pas revoir notre copie, parfois, pour mieux mesurer le sens de l’entendement raisonnable ? Et, ne serait-il pas judicieux aussi d’accorder de l’importance aux sollicitations que l’on éprouve afin d’accueillir, d’abord, ce qui est rendu possible pour quelqu’un ou quelque chose ?
Par exemple, on ne peut solliciter l’action désintéressée à quelqu’un si cela ne concourt pas à sa floraison personnelle, peut-être n’y est-elle pas prête ou en appels. On ne peut d’ailleurs pas dire aux tueurs de préceptes que l’action même du jugement est sujette à caution. Car on tranche, on s’exerce et on pratique la docilité aussi à ce qui semble nous épanouir, mais faut-il tout abandonner ? Faut-il tout espérer et pouvons nous laissé jaillir autre chose que nous-même ?
Rangé du côté des droits fondamentaux, l’un des adages qui constituent nos existences est celui de l’abandon. S’abandonner à Soi, se recueillir, comme l’on écueille un fruit, un sujet ou une personne. Mieux la connaître, mieux l’accepter, oui, mais pour quoi ?
Alors, je préfère parfois recueillir les fruits de mes intransigeances plutôt que de mes certitudes. Mieux vaut choisir la paix que de trouver raison à soi-même.
Et responsabiliser autrui, c’est quelque part accueillir à sa table ce qui ne peut décemment pas considérer correctement la nourriture que j’y dépose. Chacun est libre de choisir mais aussi appelé à découvrir l’inconnu. Cet adage ancien et vieilli qu’est le simple fait de jouir de nos existences communes à travers un repas, un banquet royal, sur lequel toutes et tous y trouvent une sensibilité, une intellectualisation raisonnable et son propre raisonnement intuitif.
L’action du cœur désintéressé appelle à cela. À mieux retrouver le sens de nos choix respectifs, à considérer plutôt qu’à admettre. À verbaliser plutôt qu’à se taire. À se prendre en main et en charge plutôt que d’y attendre pour soi-même les sources de nos volontés propres.
J’entends souvent à dire que lorsque l’on son penche sur un sujet, nous y trouverons autre chose que nous-même. Tiens, cela me rappele une chance d’exister. Sauf que le principe même d’existence considère chacun à sa juste mesure mais aussi valeur primordiale qu’est l’âme incarnée dans ce qu’elle a aussi de plus ténu à corriger. Comment mieux permettre ? Cela devrait être le fruit de nos méditations, en passant par le sens même du partage.
Si il y a partage, il y a fond commun, limon d’une sagesse impénétrable et aussi perméable à nos intransigeances. Cela est juste de choisir et de s’accorder l’importance que nous espérerions, mais cela ne doit pas être une finalité. Cela doit servir à autre chose.
Lorsque je me fonde ou me scinde, je suis en retenue, je suis libéré un temps de l’esclavagisme mais les sujets épineux reviennent aux grands galops. Rien ne peut admettre autant la miséricorde que l’absence de celle-ci. C’est la voie du martyr. Nous le portons toutes et tous en nous-même la voix du juste et du saint, du mieux et du pire. De l’orgueil vaniteux et du principe même d’humilité, qui en modestie sait se restreindre, s’accueillir aussi soi-même. Comme un retour de notre vrai nature, ce que l’on appelle le non-soi. C’est l’ange commun. La Lumière de l’éternité.
Alors, je terminerais sur ce point-clef.
Mieux vaut préserver dans la voix de l’abandon et reconnaître que solliciter l’impossible n’a jamais fait preuve de mesures certaines car alors, si je suis apte à appréhender, je suis aussi apte à apprécier sans autre mesure que celle de rester assis à ne rien faire,à ne pas réagir ou entrer en interaction. Alors, chercher le sens du possible, du réalisable, là, dans le commun du petit geste, du petit rien du tout, exalte la possibilité d’action, au-delà de tous principes. Donner du sens à quelqu’un ou quelque chose, finalement, c’est aussi réaliser l’impossible du possible. Le petit possible, là, tout de suite et réalisable sans pour autant attendre que cela soit mis en commun. C’est du don de Soi en accord aux préceptes les plus purs.
Il faut donner la possibilité d’actions désintéressées avant toutes choses. Il faut redonner du sens au possible et admettre qu’on ne pourra clairement pas trouver la solution à tous les principes. Il faut s’accorder un Pardon véritable que lorsque je demande l’impossible, j’entre en souffrances, car je ne sollicite que mon moi-même. Comment ne pas être blessé, comment ne pas blesser autrui et où agir, ne pas agir et entrer en communion des choses belles et propres. Pureté des âmes, cherchons d’abord le sens véritable d’une action intéressée par le Bien suprême qu’est d’agir en communion plutôt que de solliciter l’attachement à nos propres croyances, effectivement.
Donc rendons possibles, les possibilités sont en désaccords communes parfois, il faut du sens sans être mélanges, mais il faut user surtout de son bénéfice pour en admettre les conséquences. Sans cela, le désaccord ne prend appui que sur le sens même du sentier de Volonté, du Désir de l’âme, source d’épanouissement, il faut s’abandonner, pour entendre ce qui est Possible. Là, mises en communs.
Alors je réitère ma demande première auprès de vous, pouvons-nous agir ensemble sans un jugement hâtif, car nécessaire à une communication non-violente ? Il faut donner du sens aux petits possibles. C’est là l’erreur fondamentale que je vois et je discerne une chance de Paix incommensurable.
Trouvez vous aussi votre voie d’épanouissement, car elle ne ne correspondrait qu’à vous juger vous-même de vos propres restrictions. Il faut du sens aux grands Possibles. Redorer son blason, lui rendre sa dignité commune, car alors nous entrons en lutte désespérée, source de malheurs pour une âme qui se réfreine. Trouvons du sens plus que d’essence aussi. N’en faudrait-il pas meilleure compréhension ?
À vous d’en juger librement.
MDS
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