Pleine conscience – regarder avec le cœur
Tant que tu vois, écoute et parle selon ce que toi-même a décidé, tu ne peux être pleinement présent, tu restes esclave de tes sens sans en atteindre l’essence. La réalité reste déformée par tes filtres, tes croyances, tes peurs ou tes attentes. Le bonheur est un art de vivre et non une technique.
La révolution se fait à l’intérieur de soi et lorsque l’on parle de révolution on parle du retournement du regard, celui ne projette plus mais voit tel quel ce qui est. C’est parce-que nous prenons les événements, les situations et les étapes de front que nous ne pouvons voir avec clarté et ainsi nous perturbons par des filtres ce qui se présente. Regarder avec le cœur c’est être à la fois ici et maintenant tout en restant détaché de l’impact émotionnel créant l’empathie. Voir avec le cœur c’est permettre la compassion qui ne juge pas. Seul un être qui s’en est remis à son cœur peut comprendre sans intellectualisation cela.
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Regarder avec le cœur
La compassion naît de l’authentique vision transcendante qui ne pose aucunes étiquettes, c’est le détachement du samsara, du monde des illusions qui fait peser du poids sur ce que je crois être vécu.
Regarder avec cœur c’est remettre le mental au service d’autre chose, ou plutôt c’est utiliser toute la sensibilité des sens et de la non-sensibilité sans mettre sur un piédestal l’outil. Lorsque je regarde avec le cœur, je vois le cœur de ce qui est, Bouddha nous disait d’apprendre à voir ce qui est partout, car l’expérience alchimique qui s’effectue vous permet d’être pleinement présent, sans utiliser qu’une seule part de votre être et au fond il n’existe aucune séparation ni aucun jugement. Lorsque l’on s’en remet au jugement, nous voyons nécessairement tout par ce filtre du jugement. Cela est parfois très subtil puisque le jugement prend le garde fou soit du bien soit du mal, plaçant ainsi davantage de poids dans la dualité du » je veux que ça soit bien « .
Puisque nous avons la possibilité de la vacuité, c’est-à-dire du regard de la conscience divine qui embrasse sans retenue et voit en tout le savant processus de l’interdépendance, alors il est possible afin de le dé-couvrir, d’expérimenter, sous leurs aspects multiples, l’élaboration mentale qui n’a de retenue que de l’attache que nous lui permettons. Ainsi voir ce qui est tel que c’est, c’est permettre le regard divin, du moi supérieur, de pleinement intégrer les expériences et les connaissances sans élucubrations. Celles-ci ne nourrissent plus l’ego mais alimente en profondeur l’âme puisque nous percevons la profondeur.
Ne reste alors qu’à pratiquer, par une attention particulière, ce regard ensoleillé qui ne fait aucunes distinctions et permet à la nature profonde, de jouer son rôle.
Lorsque je vois avec le cœur j’atteins ainsi le cœur même de l’âme du monde, c’est cela être déconnecté de la matrice d’illusion et se » reconnecter » à l’essence-ciel. Je suis la beauté que je dé-couvre car celle-ci vit en moi à l’instant même où j’en deviens conscient et cette conscience est loin d’être une information que l’on répète ou une affirmation positive. C’est un profond état, l’acceptation non intellectuelle, un art de vivre. Puisque je peut par cette pratique déceler en Soi ce qui ne voit que la façade, j’ai aussi la capacité, au-delà des mots et donc de l’émotion, d’être puissamment présent et détaché sans que cela est une quelconque influence. Il n’y alors plus à se focaliser sur l’intention mais juste permettre car alors tout ce qui pénètre par l’attention profonde est ainsi réaligné, transmuté et sublimé.
Le souffle vous permettra, lorsque vous vous permettrez de pleinement vous ressentir, de vous débarrasser, encore une fois sans élucubrations intellectuelles ni même techniques, de tout ce qui ne sert pas vraiment le dessein divin ou du soi supérieur. L’arbre dans les forêts est ainsi simple puisque il donne par sa simple existence d’être ce qu’il est. Il ne se détourne jamais de sa mission puisque il est ainsi constitué pour permettre cette alchimie si particulière. S’en remettre au potentiel de cet arbre c’est s’en remettre puissamment au courant matriciel de la vie qui circule comme une sève en chacun(e). La porte de l’Amour est ainsi cette possibilité de s’en remettre à cette connexion qui unis déjà l’ensemble par une fondation universelle qu’est la vie elle-même.
Si un but devait être cherché, peut-être celui-ci serait d’apprendre à s’en remettre à la vie, puisque nous sommes présent en cette incarnation durant quelques souffles, alors, le temps de ce souffle est celui de l’univers. Puisque nous incarnons ainsi la présence, que nous en soyons conscient ou non, il est alors simple et accessible, de s’en remettre à ce qui est supérieur, là au fond de Soi, peu importe où vous vous trouvez, ce que vous pensez savoir, ou pensez avoir fait.
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