Les morts sont vivants : réflexions sur la conscience du vivant

Depuis toujours, la confrontation à notre état transitoire en qualité d’âme humaine incarnée nous interroge sur les fondements mêmes du vivant, de la vie, de la vitalité et sur ce que l’on nomme la conscience du vivant.
L’une des caractéristiques qui conjugue l’universalité de l’expérience de ce que l’on nomme le passage de la mort et de la veillée de celles et ceux qui ont disparu, nous interrogent universellement sur le fondement de ce qui nous fait toutes et tous émerger dans une incarnation et soulève à la fois des interrogations, des mémoires ou des cultes qui s’évertuent à prodiguer des soins équivoquement.
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Comprendre la conscience du vivant au-delà de la mort
Pour autant, c’est bien de vie après la mort qu’il soit question d’étudier les lois qui en régissent d’abord nos vies au quotidien, mais aussi afin d’user convenablement de ce qui paraît être un temps imparti pour chacun(e).
Nous aspirons tous à une certaine légitimité de longévité. Cependant, il incombe aussi d’intégrer le fait que la longévité doit également se caractériser par un désir de se parfaire, puisqu’un être qui persiste à tuer mérite de comprendre, par exemple, que la longévité doit également s’articuler à un bon usage de ce temps précieux qui nous est accordé par la Vie elle même.
Il y a des enjeux au quotidien, des conséquences aux erreurs, un comportement et une attitude devant ce mystère qu’il importe de considérer à sa juste mesure dans les temps présents.
Qu’importe ce qu’il se passe à travers le monde, c’est de la conscience individuelle que peut émerger la connaissance des principes qui régissent le vivant et dont la moralité ne pourra répondre convenablement si elle ne s’étaye que de superstitions, de croyances sectaires ou encore d’insubordination, qu’invite l’humilité à valoriser ce qui exprime le meilleur en chacun(e) d’entre nous.
C’est pourquoi les fondements qui régissent le vivant, à travers des cycles saisonniers par exemple, invitent à certaines lectures dont la seule raison ignore cependant certaines qualités à entreprendre, co-créer ou agir en cette Terre.
Il implique alors de s’interroger convenablement et de parfaire nos questionnements sur les sujets liés à l’après-vie, pour les simplifier au grand public, bien qu’il existe des réformes qui ont parfois saccagé l’accès à une vérité absolue se reflétant dans les petites vérités relatives.
Philosophie, science et arts face à la mort
S’interroger sur le sujet de la mort, par la science, par les arts ou par le fait de philosopher, c’est retrouver quelque part une assise en ce qui permet maintenant de progresser sur le sentier véritable de la connaissance de soi et des lois inhérentes qui régulent l’apparition d’êtres et de leurs disparitions.
Au même titre que nous allons de salles en salles, de maisons en maisons, de lieux en lieux, qu’est-ce qui permet un apprentissage sain et raisonné sur les sujets liés à la Vie ?
Nous ne souhaitons pas nuire à la vie fondamentalement, et ce par l’état transitoire que nous sommes en qualité de personnalités, d’expériences ou de choix sur lesquels nous articulons notre présence en ce monde.
Être citoyen du monde ? N’est-ce pas une invitation à ressentir en soi qu’il existe un domaine supérieur dont nous dépendons et dont l’indépendance suggère un total service convenable afin de prodiguer les soins appropriés pour chaque cas de figure.
Ne voyez-vous pas que l’on ne discerne que très peur en vérité ? Même pour un individu sujet aux expériences médiumniques, c’est tout bonnement inconcevable d’intégrer tout le savoir accumulé par l’expérience de la sagesse comme si nous étions un vase qui ne pouvait finalement recueillir que selon ce que nous sommes prêts à envisager, permettre et concevoir dans notre esprit.
L’aveuglement et la recherche de sens
C’est pourquoi j’affirme, en toute simplicité, l’aveuglement dont nous participons et qui nous fait occulter avec impertinence ce qu’implique naître, exister et franchir le seuil d’un autre monde plus subtil.
Cette invitation ne doit servir les intérêts personnels et matérialistes puisqu’elle répond à une exigeante interrogation de notre place en ce monde présent : Qui suis-je ?
Se connaître pour mieux vivre
Les conséquences de nos actions, vertueuses ou vicieuses, doivent apporter à travers l’équanimité une limpide clarté spirituelle, se modulant selon des procédés, opérations et actions véritables.
Il importe de se connaître, rien de trop. La légèreté, la délicatesse, la paix profonde sont un appel de l’âme légitime.
Nous nous efforçons de produire des richesses matérielles en ce sens, et notre coordination à véhiculer de bons savoirs, c’est aussi de descendre au plus proche de ces ombres ténèbres par lesquelles nous sommes toutes et tous invités à réguler notre attitude, nos comportements et notre regard vers les sujets qui élèvent l’âme, élèvent l’esprit et élèvent le corps.
C’est une éducation perpétuelle qui s’opère dans les fondations du vivant, au cœur même de la conscience du vivant, et dont on peine à bien les discerner.
La mort comme clé de l’épanouissement cosmique
Le sujet de la mort, c’est retrancher ce qui dessert l’épanouissement harmonieux que le cosmique permet à travers une floraison de mondes tous accordés à l’éveil du regard intérieur, de sa réflexion à travers les supports qu’expriment la Sagesse, en termes de véhicules de conscience, d’expériences universelles, donc accessibles à toutes et tous, en toutes époques, sans esprit de contradictions.
Bien que l’on use du langage, nous ne portons pas toutes et tous les mêmes interprétations selon nos propres expériences personnelles ou individuelles, culturelles ou cultuelles, collectives ou intimes.
Nous sommes toutes et tous confrontés au sujet de la disparition d’un être cher. Parfois, celle ou celui-ci est bien vivant, parfois parti de l’autre côté de ce miroir que nous jette l’incarnation.
La Conscience se reflète en Sagesse. Ce qui nous est le plus accessible est de comprendre qu’il existe des interrogations universelles et existentielles dont il est nécessaire d’échanger et de partager les fruits mûrs de la révélation, sans complaisance, sans flatterie ni même honneurs.
La grâce, le discernement et l’héritage spirituel
La Grâce, par exemple, c’est peut-être d’être profondément touché par un texte éclairé, une parole silencieuse, profonde et véritable ou un chant plus subtil que nos contingences personnelles.
Ce point de vue, vous savez, qui s’affranchit de ce qui peut limiter des réponses toutes faites, une vision étriquée, là où on se décide de voir ce que nous-mêmes décidons de voir.
Il faut nuancer son propos et ranger son orgueil pour discerner ce qui ressort de nos propres attentes, de ce que l’on croit voir à travers les jeux d’illusions des archétypes mentaux, de ce que l’on souhaite apporter en ce monde ou laisser en héritage aux générations futures.
Nous sommes disposés à devoir rendre un travail irréprochable destiné avant tout à la connaissance de soi. Cela implique une bonne disposition de souplesse, spirituelle et physique, des idées ou des principes, sur lesquels se forgent nos expériences personnelles et le limon déposé en chrysalide tout autour de nous.
Accueillir le silence
Que voyons-nous ? Notre propre réflexion à la surface de l’eau ? La profondeur de ce qui émerge à travers l’autre ? Ou simplement des ondes éphémères qui éblouissent le champ de la conscience individuelle ?
C’est pourquoi j’invite les lectrices et lecteurs de cet article à permettre, au-delà des seuls enjeux ritualistes, à accueillir la présence du silence.
Se recueillir, c’est permettre de réguler les instincts grossiers et les solutions arbitraires, afin de laisser émerger la véritable éclosion de l’âme à travers l’âme du monde et la conscience du vivant qui nous relie tous.
MDS
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