Le temps accéléré : réalité physique ou concept relatif ?
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Vous aussi, vous avez l’impression que le temps passe à une vitesse folle, depuis quelques années ? Pourtant, lorsque nous étions enfant, les mois nous semblaient infinis, les vacances s’éternisaient, la sensation du passage du temps était très lente. Plus l’on vieillit, plus le temps ressemble à un tourbillon qui emporte les mois comme un coup de vent emporterait les feuilles des arbres.
Et, bien sûr, on sait tous que le temps passe rapidement lorsque l’on s’amuse et que l’on est en bonne compagnie, alors que les jours s’éternisent lorsque l’on s’ennuie ou que l’on déprime. Il est donc légitime de se poser cette question : le temps accéléré n’est-il qu’une impression ? Le temps est-il une réalité physique ou dépend-il de stimuli psychiques que nous recevons ?
Découvrez ici : Voyage dans le temps : est-ce réellement possible ?
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Le temps dans l’Histoire
Le concept du temps n’est évidemment pas quelque chose de nouveau : toutes les civilisations se sont intéressées aux notions de mouvement et de passage du temps. Depuis toujours, les humains tentent de comprendre le temps et de le mesurer.
Dans l’antiquité, par exemple, on étudiait la position des étoiles dans le ciel et l’alternance entre le jour et la nuit pour déterminer le passage du temps. Les cycles solaires et lunaires ont été utilisés pour créer des calendriers d’orientation temporelle. Cela signifie que les humains ont toujours été conscients du passage du temps, c’est d’ailleurs ce qui nous différencie des animaux !
La conception du temps telle que nous la comprenons aujourd’hui est donc une construction historique. Notre compréhension a évolué à travers les siècles grâce à l’étude des cycles des étoiles et à l’approfondissement de nos connaissances numériques. Quoi qu’il en soit, les cycles de la nature ont toujours été associés au passage du temps.
Les calendrier pour comprendre le temps accéléré
Pour comprendre le concept de temps accéléré, il est essentiel de s’intéresser aux calendriers utilisés dans différentes cultures. Puisqu’ils sont une construction historique, il est normal que les calendriers existent sous une multitude de formes à travers le monde : presque chaque religion ou civilisation possède, ou a possédé par le passé, un calendrier qui lui est propre. En tout cas, ce que l’on constate, c’est que chacune de ces civilisation s’est intéressée au passage du temps et à tenter de le mesurer.
Calendrier grégorien
C’est le calendrier accepté par la plupart des pays aujourd’hui, qui est notamment en vigueur dans les pays Occidentaux. Il a été établi par le pape Grégoire XIII en 1592. La naissance de Jésus en est le point de départ, l’an 0. Il s’agit d’un calendrier solaire.
Calendrier julien
L’empereur romain Caius Jules César l’a mis en place pendant son règle. Il s’apparente au calendrier grégorien, avec quelques différences notables qui expliquent qu’il ait 14 jours de retard sur celui-ci. Il n’est plus utilisé que par quelques chrétiens orthodoxes.
Calendrier chinois
Le plus ancien enregistrement chronologique de l’histoire est un calendrier luni-solaire : il prend en compte les cycles du soleil et de la lune. Le premier jour de chaque mois coïncide donc avec la nouvelle lune. Le calendrier chinois a été mis en plus autour de 2600 avant J.C. par l’empereur Huang Di. Il se situe actuellement en l’an 4718.
Calendrier juif
Ce calendrier est aussi luni-solaire, il a été établi par les Hébreux autour de 1447 avant J.C., pendant l’exode. Utilisé par le peuple d’Israël pendant plusieurs millénaires, il se trouve actuellement à l’an 5777.
Calendrier islamique
Ce calendrier lunaire commence à partir de la date à laquelle le prophète Mohammed a émigré à la Mecque. Le calendrier islamique est toujours utilisé par les musulmans orthodoxes, pour qui nous sommes, aujourd’hui, en l’an 1440.
Calendrier juche
Uniquement utilisé en Corée du Nord, ce calendrier suit l’idéologie juche, qui est un mélange de marxisme, de léninisme et de kimilisme. Son comptage chronologique a commencé en 1912, année de la naissance de Kim II-Sung, vénéré comme une divinité en Corée du Nord.
Relativité et voyage dans le temps selon Einstein
Albert Einstein a énormément contribué à notre compréhension du temps. C’est lui qui, avec sa théorie de la relativité, a affirmé que le temps n’était pas absolu, théorie qui atteste qu’une seconde sur terre n’équivaut pas à une seconde partout ailleurs dans l’univers. Cela signifie également que le temps ne s’écoule pas de la même manière pour tout le monde et dépend de la perspective, d’où l’idée de temps accéléré ou ralenti. Selon Einstein, le passage du temps est affecté par le mouvement d’un individu dans l’espace.
Ce concept ouvre la porte à la possibilité du voyage dans temps. L’astronaute russe Sergei Krikalev a tenté une expérience passionnante : voyager dans le temps grâce à la relativité et à la dilatation du temps. Il a passé 803 jours en orbite et, lors de ce voyage, il a emporté avec lui une horloge atomique synchronisée avec une seconde horloge restée sur Terre. A son retour, l’horloge ayant fait le voyage dans l’espace avait 0,2 seconde d’avance sur la seconde.
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Le temps dans l’univers astral
La science n’accepte la probabilité du voyage dans le temps que dans trois situations : en entreprenant un voyage proche de la vitesse de la lumière, en utilisant un trou de ver ou en survolant une région dotée d’une force de gravité extrême. Mais en dehors de nos efforts pour mesurer le temps, celui-ci n’existe pas dans la dimension astrale. Dieu est hors du temps. Le temps est une construction humaine et le passage temporel n’existe pas en dehors de la matière.
Il n’y a effectivement pas de temps dans la dimension astrale, pas de jours, de nuits, de secondes ou d’années. Cette impression de temps accéléré que nous vivons n’est dû qu’à notre routine très mouvementée et nos vies occupées. La société veut que nous soyons de plus en plus productifs, si bien que notre vitesse psychologique s’accélère. L’idée du temps est toujours imprégné de celle de l’argent. Dans ce contexte, nous n’avons plus le temps de nous consacrer à notre conscience et à notre développement spirituel. Ne serait-il pas le moment de revenir à des choses plus essentielles ?
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