Que représente la mort selon de bouddhisme ?
Contrairement à certaines religions, comme le christianisme qui croit que la mort est la fin de tout, la fin de la vie, la mort selon le bouddhisme du Bouddha originel Nitiren Daishonin n’existe pas, c’est juste la renaissance. Le jour de la commémoration de la fête des morts, les membres de cette croyance procèdent à une cérémonie de la mort, où ils mentalisent de bonnes énergies pour atténuer le karma de la prochaine vie de celui qui s’en est allé.
Lors de cette commémoration, les bouddhistes réalisent la lecture du Sutra de Lotus, le Gongyo, ensuite ils récitent le mantra Nam-Myoho-Rengue-Kyo, un type de concentration pour rester connecté à l’univers. Et pendant ce temps, chaque membre fait une offrande.
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Les bouddhistes effectuent des prières et des offrandes à ceux qui sont morts
Le jour de la commémoration de la fête des morts, ils réalisent une ancienne cérémonie où les prières sont plus adaptées aux personnes décédées. Ils font brûler de l’encens, comme symbole, et selon notre mantra, chaque membre prend un peu de cendres et mentalise le défunt en lui offrant de bonnes énergies.
La mort selon le bouddhisme est la page d’un livre sans fin. Beaucoup de religions croient que la mort est un livre qui se referme au terme de sa lecture. Pour le bouddhisme, c’est comme si chaque existence était l’une des pages d’un cycle. Dans ce cycle, la mort selon le bouddhisme est comme une période de sommeil profond. Dans cette condition, nous nous retrouvons dans un état de non-substantialité. Cette transition entre la mort et la réincarnation continue jusqu’à ce que les conditions qui le provoquent, les facteurs mentaux de l’avidité et l’ignorance, cessent. Lorsqu’il atteint ces conditions, au lieu d’être renaître, l’esprit atteint un état que l’on appelle le Nirvana. C’est pourquoi en étant en vie, il nous faut donc prier pour amenuiser l’effet des mauvais karmas, chez ceux qui sont vivants ou des morts.
Les fleurs et les bougies sont aussi des offrandes
Tout en étant différente des autres religions, le sens des offrandes traditionnelles, telles que les chrysanthèmes et les bougies qui symbolisent la force et la lumière, ou d’autres objets symboliques, reste le même dans la croyance bouddhiste.
Aussi, quand le Bouddha originel Nitiren Daishonin est allé en exil, même vivant, ses disciples lui faisaient également des offrandes.
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