Le mystère des dessins Nazca : où, comment, et pourquoi ?
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Vous avez sans doute déjà contemplé avec étonnement et curiosité ces impressionnantes images prises depuis l’espace, qui laissent deviner d’immenses formes intrigantes et mystérieuses ? Qui a tracé ces lignes géantes ? Où se situe ce spectacle hors du commun vieux de plusieurs milliers d’années ?
Les dessins Nazca
Ces pistes, qui donnent naissance à des formes géométriques et autres animaux fabuleux ont été tracées par le peuple pré-incaïque Nazca au milieu du désert péruvien, il y a plus de deux mille ans. C’est un véritable rébus géant, visible uniquement du ciel, qui se dessine sous nos yeux. On dénombre 800 figures géométriques et 70 dessins gravés qui prennent la forme de végétaux ou d’animaux.
Les chercheurs supposent que ces tracés à grande échelle ont probablement été réalisés à partir de procédés géométriques de type carroyage. Depuis leur découverte par l’homme moderne il y a plus de cent ans, ces géoglyphes n’ont cessé de nourrir l’imagination de tous, ufologues, archéologues et scientifiques.
De multiples interprétations ont été livrées pour expliquer leur existence, des plus rationnelles aux plus fantaisistes. Parmi les hypothèses longuement soulevées par les ufologues, celle qui consiste à penser que les pistes tracées par les Nazca serviraient à envoyer un message aux extraterrestres.
Une interprétation parallèle tend à affirmer que les géoglyphes laissées par ce peuple pré-incaïque dans la région d’Ica, serviraient de pistes d’atterrissage pour les vaisseaux spatiaux extraterrestres. Si l’on plonge plus en profondeur dans la culture du peuple Nazca, d’autres théories voient le jour.
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Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que ces traces visibles depuis le ciel s’aligneraient avec le soleil couchant à certaines périodes de l’année, ce qui en ferait un calendrier astronomique qui servirait à anticiper les saisons.
L’explorateur Jim Woodman est à l’origine d’une autre théorie plutôt insolite. Selon lui, les formes tracées par le peuple Nazca serviraient à baliser des couloirs aériens. D’autres universitaires affirment quant à eux que ces géoglyphes serviraient à repérer les points d’eau. Cette théorie est confortée par le fait que de plusieurs puits ont été trouvés le long des pistes géantes tracées par les Nazca.
L’historien de l’art Henri Stierlin a développé en 1983 une hypothèse qui consiste à dresser un parallèle entre les dessins et des aires de tissage géantes utilisées pour la confection de fils infinis qui servaient à tisser des habits funéraires. Bien que certaines pistes paraissent plus plausibles que d’autres, le mystère des tracés Nazca demeure encore irrésolu.
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